Never be trusted

« Bonjour à tous, tout d’abord, je vous souhaite un agréable retour parmi nous et j’espère que vos deux mois de vacances vous ont fait du bien, car maintenant c’est fini ! Fini les fêtes à gogo où vous pouviez danser jusqu’à pas d’heure, fini les grasses matinées, et fini le temps libre où l’on s’adonne à des activités de vacanciers. Tout ça, vous oubliez. A l’heure où les enfants ont la rentrée des classes, d’autres auront la rentrée du boulot ! C’est votre cas ! Après deux mois d’absence, Inverness Times a besoin qu’on le rebooste au rang de meilleur journal d'Inverness , voir d’ Écosse ! Et je compte sur vous pour faire en sorte que ça arrive. Durant vos délicieuse vacances, vous avez surement eut vent de ce qu’il se passait au journal. Pour ceux qui auraient été coupé du monde, Marty Dawson a pris sa retraite. Et il va nous manquer hélas. Cependant, certains seront ravis de son départ. Car si nous avons perdu notre meilleur rédacteur comique, il faudra bien le remplacer. Sortant tout droit de son imagination, sa rubrique, devenue culte, Célibataire endurci : mode d’emploi, a été supprimer. Au plus grand désespoir des lecteurs. Il nous faudra donc une nouvelle rubrique quotidienne, et je sais que cela va être difficile mais elle devra être meilleure que celle de Marty, un vrai chef d’œuvre, un bijou. Je veux quelque chose d’amusant, quelque chose qui détend, qui est proche de nous, de notre vie, et qui fera oublier les catastrophes des premières pages. Une rubrique qui deviendra culte comme l’était celle de Marty. Et cette rubrique sera confiée au meilleur d’entre vous. Je vous laisse deux jours pour faire le meilleur papier de votre carrière, sur le sujet que vous voulez. Surprenez-moi ! »

Et pendant deux longues journées et nuits, tous les rédacteurs d'Inverness Times travaillèrent d'arrachepied pour faire le meilleur article de leur carrière. L’article qui fera la différence. L’article qui leur permettrait d’être la star du journal pendant quelque temps. Et deux jours plus tard, tous les papiers de chaque rédacteur se trouvaient sur le bureau du directeur du journal. Il allait les lire, et les relire et choisir le meilleur. Au bout de cinq-six articles, il se lassa de ne rien trouvé. Jusqu’à ce qu’il lise celui-ci, celui d’Iphigénia Thatcher